Original Article
African emergency care providers’ attitudes and practices towards researchLes attitudes et pratiques des fournisseurs de soins d'urgence en Afrique en matière de recherche

https://doi.org/10.1016/j.afjem.2017.01.003Get rights and content
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Abstract

Introduction

Emergency care research in Africa is not on par with other world regions. The study aimed to assess the perceptions and practices towards research among current emergency care providers in Africa.

Methods

A survey was sent to all individual members of the African Federation of Emergency Medicine. The survey was available in English and French.

Results

One hundred and sixty-eight responses were analysed (invited n = 540, responded n = 188, 34.8%, excluded n = 20). Responders’ mean age was 36.3 years (SD = 9.1); 122 (72.6%) were male, 104 (61.9%) were doctors, and 127 (75.6%) were African trained. Thirty-seven (22%) have never been involved in research; 33 (19.6%) have been involved in ⩾5 research projects. African related projects were mostly relevant to African audiences (n = 106, 63.1%). Ninety-four (56%) participants have never published. Forty-one (24.4%) were not willing to publish in open access journals requesting a publication fee; 65 (38.7%) will consider open access journals if fees are sponsored. Eighty responders (47.6%) frequently experienced access block to original articles due to subscription charges. Lack of research funding (n = 108, 64.3%), lack of research training (n = 86, 51.2%), and lack of allocated research time (n = 76, 45.2%) were the main barriers to research involvement. Improvement of research skills (n = 118, 70.2%) and having research published (n = 117, 69.6%) were the top motivational factors selected. Responders agreed that research promotes critical thinking (n = 137, 81.5%) and serve as an important educational tool (n = 134, 80.4%). However, 134 (79.8%) feel that emergency care workers need to be shown how to use research to improve clinical practice. Most agreed that insufficient emergency care research is being conducted in Africa (n = 113, 67.3%).

Discussion

There is scope to increase research involvement in emergency care in Africa, but solutions need to be find to address lack of research-related funding, training and time.

Abstract

Introduction

La recherche sur les soins d'urgence en Afrique n'est pas au même niveau que dans d'autres régions du monde. L'étude visait à évaluer les perceptions et les pratiques à l'égard de la recherche au sein des fournisseurs de soins d'urgence en Afrique.

Méthode

Une enquête a été envoyée à tous les membres de la Fédération africaine de la médecine d'urgence. L'enquête était disponible en anglais et en français.

Résultats

Cent soixante-huit réponses ont été analysées (invitation n = 540, réponses n = 188, exclus n = 20). L'âge moyen des personnes interrogées était de 36,3 ans (EC = 9,1); 122 (72,6%) étaient des hommes, 104 (61,9%) étaient des médecins et 127 (75,6%) avaient été formés en Afrique. Trente-sept (22%) n'avaient jamais participé à des projets de recherche; 33 (19,6%) avaient participé à ⩾5 projets de recherche. Les projets relatifs à l'Afrique étaient surtout pertinents pour les publics africains (n = 106, 63,1%). Quatre-vingt-quatorze (56%) participants n'avaient jamais publié. Quarante-et-un (24,4%) ne souhaitaient pas publier dans des revues en accès libre demandant des droits de publication; 65 (38,7%) considéreraient les revues en accès libre sous réserve de financement des frais. Quatre-vingt (47,6%) ont fréquement fait l'expérience du blocage de l'accès aux articles originaux pour des raisons de frais d'abonnement. L'absence de financement de la recherche (n = 108, 64,3%), l'absence de formation à la recherche (n = 86, 51,2%) et l'absence de temps de recherche alloué (n = 76, 45,2%) constituaient les principaux obstacles à la participation à la recherche. L'amélioration des compétences de recherche (n = 118, 70,2%) et la publication des travaux de recherche (n = 117, 69,6%) étaient les principaux facteurs de motivation sélectionnés. Les personnes interrogées convenaient que la recherche favorisait la réflexion critique (n = 137, 81,5%) et constituait un outil éducatif important (n = 134, 80,4%). Cependant, 134 (79,8%) avaient le sentiment que les spécialistes des soins d'urgence devaient recevoir une formation sur l'utilisation de la recherche en vue d'améliorer la pratique clinique. La plupart convenait que la recherche sur les soins d'urgence menée en Afrique était insuffisante (n = 113, 67,3%).

Discussion

Il existe une marge pour augmenter l'implication dans la recherche sur les soins d'urgence en Afrique, mais il convient de trouver des solutions pour répondre au manque de financement, de formation et de temps dédiés à la recherche.

Cited by (0)

Peer review under responsibility of African Federation for Emergency Medicine.